Aliens de James Cameron, l’analyse de M. Bobine

Aliens est le second film de James Cameron (ou le troisième si l’on compte Piranha 2 : Les Tueurs volants…), et comme Terminator quelques années plus tôt, ce fut un carton dans les salles de cinéma installant définitivement le réalisateur Canadien comme un faiseur de blockbuster. Alien était aussi le second film de Ridley Scott qui n’avait que Les Duellistes à son actif, et lui aussi avait fait un joli succès au box-office en son temps. Mais la principale différence entre Alien sans S et Alien avec un S ne tient pas à leur score au box-office, mais à la manière dont les deux films ont été perçus tant par la critique que par les spectateurs fans de science-fiction. Car si ces deux films ont tous les deux contribué à faire de la saga Alien l’une des plus grande saga de SF au cinéma, le film de James Cameron fut accusé d’avoir trahit l’ambiance du film de Ridley Scott avec l’imagerie militaire et le virage vers le film de guerre d’Aliens. Mais on lui reprocha également d’avoir dénaturé le xénomorphe qui passe d’un unique monstre indestructible quasi lovecraftien dans Alien à une multitude de bestioles qui se comportent plutôt comme de gros insectes dans Aliens.

Dans ce nouvel épisode du Ciné-club de M. Bobine, nous allons tenté de comprendre comment James Cameron est-il arrivé sur la célèbre saga du xénomorphe. Est-ce qu’Aliens n’était  pour lui qu’une simple commande ou bien s’en est-il emparé pour développer des thèmes qui lui sont personnels ? Et même s’il s’agit d’un film qui lui tient profondément à cœur, est-ce que ça en fait une bonne suite au Alien de Ridley Scott pour autant ? Comment Aliens de James Cameron s’inscrit-il dans une franchise forte de quatre films (Alien le huitième passager de Ridley Scott évidemment, mais aussi  Alien 3 de David Fincher et le mal-aimé Alien, la résurrection de Jean-Pierre Jeunet), deux spin off (Alien vs. Predator de Paul W.S. Anderson et sa suite) et deux préquelles (Prometheus et Alien Covenant de Ridley Scott) et quel fut sont héritage ?
Et au finalement, est-ce que les chats ne seraient pas un danger bien plus grand que les xénomorphes ?

Pour aller plus loin, on vous renvoie vers les épisodes que nous avons consacré au autres films de James Cameron et Ridley Scott : Avatar, Blade Runner, notre article consacré à Terminator 2 et un autre article consacré à un point assez particulier : la couleur bleue des Na’vi.

Aliens de James Cameron : la critique / l’analyse cinéma de Monsieur Bobine
Réalisation, voix, montage : Julien Pavageau
Écriture, recherche : Yoan Orszulik, Julien Pavageau

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