Le Labyrinthe de Pan de Guillermo Del Toro : l’analyse de M. Bobine

Le Labyrinthe de Pan de Guillermo del Toro raconte l’histoire d’Ofelia, une jeune fille férue de conte de fées qui accompagne sa mère dans les montagnes espagnoles pour rejoindre son beau père. Dans un labyrinthe en ruine, elle rencontre un faune qui lui apprend qu’elle est en réalité la princesse perdue d’un royaume magique. Ainsi pour retrouver sa place, la jeune fille doit surmonter trois d’épreuves afin de prouver qu’elle est toujours « immortelle ».

A première vue, le sixième film de Guillermo del Toro est un conte fantastique avec ses créatures magiques, ses ogres et son univers teinté de paganisme. Sorti en 2006, Le Labyrinthe de Pan est pourtant considéré par le réalisateur Alfonso Cuarón comme un volet d’une trilogie composée des Fils de l’Homme et de Babel d’Alejandro González Iñárritu. Ainsi, le réalisateur de Gravity et ami de Guillermo del Toro nous montre que ces trois films partagent des thématiques communes et se déroulent dans un monde déliquescent dans lequel la communication est devenue impossible.

Si le Labyrinthe de Pan n’aborde pas l’aspect politique de son sujet aussi frontalement que Babel ou Les Fils de l’Homme, il n’en reste pas moins que Guillermo Del Toro parvient à mêler le récit légendaire et les mythes anciens avec une véritable réflexion historique et politique, car il s’agit bien d’un véritable film historique, qui propose sa vision d’une période troublée et complexe.

Et ça tombe bien puisque c’est ce dont nous allons parler dans ce nouvel épisode du ciné-club de monsieur Bobine !

Pour aller plus loin, sachez que nous avions également consacré un épisode du Ciné-club de M. Bobine à un autre film de Guillermo del Toro : Pacific Rim !

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