M. Bobine et le rajeunissement numérique

Si je vous demande quel est le point commun entre Captain America: Civil War, Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2, Ant-Man et la Guêpe ou encore le récent Captain Marvel, il y a de fortes chances que vous me répondiez que ce sont tous des films de super-héros issus de la phase 3 du tentaculaire Marvel Cinematic Universe, ou MCU pour les intimes.

Mais ces films partagent un autre point commun : celui de faire appel à un effet spécial assez singulier. Dans la mesure où il se veut aussi discret que possible, il est loin d’avoir déclenché les mêmes réactions hallucinées que les vaisseaux de Star Wars, les dinosaures de Jurassic Park ou le bullet time de Matrix en leur temps. Mais 15 ans après des débuts balbutiants dans des films plus que médiocres, cet effet semble se démocratiser à vitesse géométrique, notamment via son recours quasi systématique dans les films du MCU. Cet effet spécial, c’est le rajeunissement numérique qui nous a permis de retrouver nos stars préférées avec 10 à 40 ans de moins. Il a permis à Arnold Schwarzenegger de retrouver son physique de surhomme nietzschien de ses débuts, le Michael Douglas de la Guerre des Roses ou plus récemment, le Samuel L. Jackson des années 90 dans le dernier film en date du MCU : Captain Marvel.

Quels sont les films à avoir inauguré  cet effet très spécial ? Quelles sont ses évolutions au fil du temps ? Est-ce une nouvelle manifestation de l’effet doudou dont nous avions parlé dans d’autres vidéos ? Voilà quelques-unes des questions qu’on va aborder dans ce nouvel épisode du ciné-club de M. Bobine ! Et puisqu’on en est à parler de Disney, n’hésitez pas à regarder le long épisode du ciné-club de M. Bobine que nous avons consacré à la production compliquée et prophétique du Roi Lion !

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