Sleepy Hollow de Tim Burton, l’analyse de M. Bobine

Si Sleepy Hollow n’est pas considéré comme l’un des meilleur films de Tim Burton, il est généralement associé à la « bonne » période du réalisateur. En effet, entre les cartons au box office de ses deux Batman, des chef d’œuvres comme Ed Wood ou Edward aux mains d’argent, dans les années 1990 chaque nouveau film de Burton était attendu comme le loup blanc. Pour beaucoup, la filmographie du bonhomme à commencée à partir en vrille à partir de son remake de La Planète des singes qui ne semble pas avoir convaincu grand monde, mais d’autres n’y voyait qu’un accident de parcours. Malheureusement, Big Fish, Charlie et la chocolaterie ou encore Les Noces funèbres ont confirmés le virage plus conventionnel de Tim Burton jusqu’aux désespérants Alice au pays des merveilles et Sweeny Todd ou son cinéma autrefois si singulier s’est définitivement transformé en un fond de commerce dévitalisé, désincarné, où la même imagerie, les mêmes motifs, les mêmes idées sont répétés, recyclés, ressassés, régurgités de film en film encore et encore et encore.

Avec son imagerie gothique, son héros asocial et son fantastique débridé, Sleepy Hollow semble effectivement s’inscrire dans la première partie de carrière de Burton, et pourtant dans ce nouvel épisode du ciné-club de M. Bobine, nous allons voir qu’il se pourrait qu’il s’agisse en fait du film de la bascule, celui ou le cinéma de Tim Burton a définitivement perdu la boule !

J’en profite également pour adresser nos plus plates excuses à ceux qui attendaient notre traditionnel épisode de Noël consacré à Steven Spielberg, mais pour éviter de tourner en rond, on a préféré changer de patient pour notre psychothérapie cinématographique de fin d’année. Vous pouvez cependant voir ou revoir les épisodes que nous avions consacré à Indiana Jones et le Temple Maudit, E.T., L’extraterrestre ou A.I. Intelligence Artificielle !

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