Barton Fink et Ave, César des frères Coen par M. Bobine

La première chose qui frappe quand on s’intéresse au cinéma des frères Coen, c’est leur capacité à s’intéresser à tous les genres et à tous les sujets. Tout au long de leur prolifique filmographie, ils n’ont eu de cesse de revisiter les mythes et les archétypes américains, qu’il s’agisse de la figure du white trash avec Arizona Junior, de celle du gangster avec Fargo ou Miller’s Crossing, du self-made man avec The Big Lebowski ou Le Grand Saut, du cow-boy avec True Grit, ou encore du chanteur folk avec Inside Llewyn Davis.

Hors, il y a un sujet que le cinéma Hollywoodien aime particulièrement traiter, et ce sujet c’est… Ben Hollywood justement… il était tout à fait logique que les frères Coen s’emparent à leur tour du sujet. Et comme les frères Coen ne font pas les choses à moitié, ils y ont consacré les deux films radicalement différents qui vont nous intéresser aujourd’hui, Barton Fink et Ave, César !

Avec Ave, César ! les Coen semblent prendre le contrepied de Barton Fink qui montrait Hollywood comme un enfer dont le protagoniste était prisonnier pour l’éternité. Et pourtant, ces deux films que tout oppose présentent pourtant la même vision d’Hollywood.

Et on vous renvoie évidemment vers l’excellent article d’Aurélien Noyer qu’il a consacrer à Ave, César ! des frères Coen pour le site Capture Mag ! Et si vous aimez le cinéma qui fricote avec le surréalisme, nous vous invitons à jeter un œil à notre épisode du Ciné-club de M. Bobine consacré au cinéaste italien Elio Petri !

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