Last Night in Soho d’Edgar Wright, l’analyse de M. Bobine

Last Night in Soho est le plus gros flop du réalisateur britannique Edgar Wright au box office. La faute à une sortie en pleine pandémie de Covid, mais aussi à un bouche à oreille assez défavorable, et ce même chez les fans de Baby Driver, Scott Pilgrim ou de la trilogie Cornetto.

Et pourtant, malgré quelques défauts structurels, Last Night in Soho est loin d’être un film raté, on y retrouve la mise en scène virtuose et musicale de Wright, son approche dynamique du montage et surtout un aspect référentiel très prononcé. Sur ce dernier point, il a parfois été reproché à Edgar Wright de n’être qu’un cinéaste formaliste, c’est à dire qu’il ne se préoccuperait que de la forme de ses films au détriment du fond. Avec son lot d’emprunts et de clins d’œil à la pop culture on pourrait effectivement penser que c’est le cas de ce Last Night in Soho qui nous montre une version idéalisée du Londres des années 1960. Et pourtant, loin de se complaire dans un fétichisme stérile, le film d’Edgar Wright est au contraire une mise en garde contre la nostalgie, ce qui peut sembler un peu paradoxal dans un film qui joue autant avec l’esthétique et les codes d’un cinéma d’une époque révolue. Et pourtant, dans le nouvel épisode du Ciné-club de M. Bobine, on vous explique en quoi la démarche de Wright est parfaitement cohérente !

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