Vampire Hunter D : Bloodlust de Kawajiri, par M. Bobine

Des brumes de l’Angleterre de Bram Stoker aux folies baroques de Coppola, il fallait bien tout le génie de Yoshiaki Kawajiri, l’auteur de Wicked City et de de Ninja Scroll, pour faire le bilan d’un mythe aussi imposant que celui du vampire au cinéma avec son Vampire Hunter D : Bloodlust !

Quand on s’intéresse à la figure du vampire au cinéma, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’avec plusieurs centaines, voir milliers de films sur le sujet, bah ce n’est pas le choix qui manque… Du coup, autant aller chercher ce monstre mythique là ou on ne l’attend pas forcément : Par exemple dans le cinéma d’animation japonais avec Vampire Hunter D: Bloodlust, une oeuvre qui aura marqué un tournant dans le registre du vampire gothique et dont la réussite doit beaucoup à son univers atypique, mais aussi à ses deux instigateurs, le romancier Hideyuki Kikuchi et le réalisateur Yoshiaki Kawajiri. Un duo qui a trouvé avec ce long métrage le bon angle pour livrer un hommage définitif sur ce monstre qui les as tant marqués…et nous aussi au passage.

En effet, à l’heure ou Dracula ne semble ne plus susciter autant l’effroi, et que les interdits qu’il représentait sont désormais acceptés, Yoshiaki Kawajiri réalise un véritable baroud d’honneur du genre du film de vampire. Si Vampire Hunter D : Bloodlust est un film somme, il inspirera également d’autres réalisateurs comme Tsui Hark et surtout Guillermo Del Toro qui fera de Blade II le film miroir de Vampire Hunter D : Bloodlust.

Pour aller plus loin retrouvez nos autres analyses consacrées au cinéma d’animation  : Mes voisins les Yamada de Isao Takahata, l’Europe de Hayao Miyazaki, Le Monde de Némo de Andrew Stanton, Le Géant de Fer de Brad Bird, Happy Feet de George Miller ainsi que notre podcast sur le cinéma d’animation pour les petits, mais surtout pour les grands.

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