Chicago au cinéma par M. Bobine

Chicago est-elle une ville de cinéma pas comme les autres ? Après tout, celle que l’on surnomme « windy city » a servi de décor à des centaines de films, tous genres confondus. Comme Chicago a été le terrain de jeu privilégié de criminels renommés, elle a tout naturellement été le décor de des films de gangsters comme Les Incorruptibles de Brian De Palma, Le Solitaire ou Public Ennemies de Michael Mann. Mais
qu ce soit des comédies comme The Blues Brothers ou La folle journée de Ferris Bueller, des gros blockbusters de science-fiction comme les épisodes 3 et 4 de la saga Transformers de Michael Bay ou le Jupiter Ascending des sœurs Wachowski,  mais aussi des drames, des comédies romantiques, des teen movies, des films d’horreur, de sport, de danse…

Mais bon, il n’y a rien d’exceptionnel là-dedans puisque Chicago est la troisième ville des États-Unis en termes de population. Il est donc plutôt normal qu’elle soit autant représentée au cinéma, après les mastodontes New York et Los Angeles. Et pourtant, Chicago a un petit truc en plus que les autres villes américaines n’ont pas. En effet, si New York est régulièrement à l’honneur chez des cinéastes comme Martin Scorsese, Spike Lee ou Woody Allen, elle ne peut absolument pas rivaliser avec Chicago puisque quasiment tous les réalisateurs qui y sont nés ou qui y ont débuté leur carrière n’ont eu de cesse de mettre en valeur son histoire ou sa géographie.

Ce qui va plutôt nous intéresser dans cette nouvelle analyse du Ciné-club de M. Bobine, c’est la relation pour le moins complexe que la ville de Chicago entretient depuis plus d’un siècle avec l’industrie du cinéma, mais aussi et surtout la place très particulière qu’elle occupe dans le cœur de certains cinéastes et comédiens qui n’auront eu de cesse, tout au long de leur carrière, de lui crier leur amour !

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