City of Life and Death : l’analyse de M. Bobine
Saviez-vous qu’avant de filmer d’adorables bébés pandas dans Nés en Chine, Lu Chuan a mis en scène un film sur une page aussi sombre que controversée de l’histoire Chinoise ? Sorti en 2009, City of Life and Death (ou Nanjin! Nanjin! en version originale) traite des atrocités commises par les Japonais dans la ville de Nankin au cours de l’hiver 1938. Si la fond et la forme du film rappelleront immédiatement La Liste de Schindler au spectateur occidental, il ne faut pas croire que Lu Chuan s’est simplement contenté de recopier sur Steven Spielberg. En effet, en choisissant de raconter son histoire du point de vue d’un soldat japonais, Lu chuan tranche radicalement avec l’image de démons assoiffés de sang que se traînent les soldats nippons depuis 50 ans dans le cinéma chinois (la preuve avec le caricatural The Flowers of War de Zang Yimou). Mais ce faisant, il prend aussi le risque de se faire interdire l’accès aux plateaux de cinéma par la censure d’état du Parti Communiste Chinois.
Dans un genre très différent, Jetez donc un oeil à notre pocast consacré à un autre cinéaste chinois qui détourne la censure de son pays : Tsui Hark, ainsi que notre épisode consacré à son film Zu, les guerriers de la Montagne magique !
City of Life and Death : l’analyse de Monsieur Bobine
Réalisation, voix, montage : Julien Pavageau
Écriture, recherche : Cyril Rolland
City of Life and Death :
Réalisé par Lu chuan
Avec Gao Yuanyuan, Liu Ye, Jiang Yiyan, Lan Qin
Genre : drame historique